Pit Lane N°10 : 10 heures Revoslot à Andé

 

Les infos du club de l'ACR276, en direct des stands

L'annonce de la course sur Slot Car Passion

L'affiche de l'évènement

Les règlements :

A l'ACR276, on aime bien détailler le règlement technique du règlement sportif:

Le règlement technique  

Le règlement sportif 

Les forces en présence :

1) Péro Team - Juju & José 

2) C.A.R.S. - Daniel & Steven

3) Wild West - Benj & Damien 

4) LMR - Antho & Chouchou 

5) klub Slot Breiz - René & Yann

6) Barbarocket - Fred & Gabriel

7)  Les Rémois - Fred  & Steve 

8 ) Mousquetaires - Jérôme / Renaud / X 

9) ACR276 - Vincent / Taz / Gillux 

10) Orange Mec - Tonton & Mike

11) DRFBTW - Eloi & DRT

12) The Mystery Machine - Fred/Samy/Scooby/Vera

La piste :

Les qualifications : 

La grille de départ : 

10 heures plus tard : 

Le podium : 

  

Tous ensemble

Le podium des voitures : 

Quelques photos :

Analyse de Barba Rocket Racing Team : https://www.facebook.com/barbarocket.2024 ;  J'ai remis ici l'analyse de Barba Rocket, certains ne disposant pas de Facebook. 

L’endurance, c’est plus qu’une course : c’est une bataille contre le temps, la mécanique… et parfois les imprévus humains. Ce samedi, la première manche de notre aventure de 10h s’est ouverte sur une promesse : la McLaren F1 GTR, flamboyante en orange, nous faisait rêver. Mais dès les premiers tours d’essai, le verdict est tombé : ce ne serait pas elle. C’est la Toyota Supra, en plan B mais soigneusement préparée, qui prendra le départ.

Ajoutons à cela un changement d’organisation de dernière minute. Pour des raisons que je garderai discrètes, l’équipe n’était pas composée de Gabriel, mon fils, et moi-même, mais de Cyrano, un pilote local expérimenté, à la régularité précieuse et à la gentillesse rare. Ce bouleversement a naturellement influencé notre dynamique, apportant son lot d’adaptations à gérer.

Les essais ? Encouragements et confiance. Mais à l’aube du départ, je tente d’optimiser en changeant les tresses… et là, la chute : perte de puissance, problèmes de courant. Une voiture méconnaissable. Le début de course vire au cauchemar, chaque tour nous éloigne un peu plus des leaders. Avant-derniers, quasi derniers si l’on regarde la réalité en face.

Mais on ne baisse pas les bras. Un premier arrêt pour rechanger les tresses : aucun effet. Puis, décision difficile mais salvatrice : je transvase le moteur de la McLaren à la Supra. Miracle mécanique ! Au même moment, la direction de course augmente la tension de la piste – les dieux du slot semblaient vouloir nous offrir une seconde chance.

Et là, la magie opère : la voiture renaît. Les tours s’enchaînent, les chronos tombent, la remontada commence. Deux équipes sont dépassées, et au terme de cette première journée, nous terminons quatrièmes à partir de la fin.

Mais l’un des tournants décisifs de cette remontée s’est joué à une heure de la fin de cette première manche, lorsque nous avons pris la décision stratégique de changer le train de pneus. Conformément au règlement sportif, nous avons monté des pneus plus tendre, en 15 shores de dureté. Ce choix audacieux a transformé notre voiture : plus de grip, plus de stabilité, et un moteur enfin capable de s’exprimer pleinement.

Grâce à cette combinaison parfaite et à une gestion maligne des entrées aux stands, nous avons su conforter nos dépassements et maintenir notre position. Et là, clin d’œil appuyé à notre ami Henrique , dont la réactivité et l’efficacité lors du changement de pneus ont été tout simplement exemplaires. Un arrêt express digne des plus grandes écuries !

Oui, ce n’est pas un podium. Mais c’est une victoire sur l’adversité, un rappel que la course n’est jamais finie tant qu’il reste du courant.

Demain, on repart au combat. Rien n’est écrit, tout est à gagner. Merci à ceux qui suivent, soutiennent, encouragent. On va tout donner

ACR 276 – 10H d’Andé – JOUR 2 : L’honneur en ligne de mire

Après une première journée semée d’embûches, la deuxième moitié de course s’est ouverte ce dimanche matin avec un warm-up essentiel… mais un réveil difficile. Dès les premiers tours, le pilote principal (moi-même, faut bien l’avouer) a eu du mal à rentrer dans le rythme. Piste fraîche ? Pneus capricieux ? Ralentissement cérébral ? Un peu de tout, sûrement. Résultat : des sorties de piste à répétition, pas de chrono digne de ce nom, un départ laborieux.

Mais fort heureusement, Cyrano reprend la poignée et très vite, nous décidons de changer à nouveau les pneus. Et là, comme par magie, la voiture reprend vie. Les chronos reviennent, la voiture redevient stable, précise, vive. Le travail de la veille porte ses fruits, et l’équipe Barbarocket retrouve des sensations dignes de ce nom. Les performances s’alignent sur celles de la fin de course de samedi, et nous remontons petit à petit dans le classement.

Il faut être honnête : ce n’est pas une remontée spectaculaire. Mais ce fut une course solide, avec de belles batailles, des échanges de positions intenses, et une ambiance toujours aussi passionnée autour de la piste.

Petit fait de course qu’il serait dommage de passer sous silence : les deux leaders de la piste – que je ne nommerai que par amitié – nous ont gratifié de quelques coups de portière bien virils. Des manœuvres aussi musclées qu’expéditives qui nous ont gentiment envoyés dans le décor. Alors certes, nous n’étions pas dans le même cadre de course, mais je retiens la hargne fraternelle de mon ami Henrique et de l’ami Damien. On vous voit les gars

À noter également un phénomène étrange mais intéressant : à chaque interruption de course (quelques incidents de course ici et là), le redémarrage de la piste offrait un pic de tension électrique. Probablement un effet de refroidissement de l’alimentation, mais dans tous les cas, à chaque relance, notre voiture en profitait pour sortir un de ses meilleurs chronos d’équipe. Une anecdote technique qui donne tout son charme à ces courses d’endurance.

Malgré tout, un grand absent plane sur cette édition : Gabriel. Son absence a profondément marqué cette course, car il est un pilier indiscutable de l’équipe Barbarocket. C’était une course particulière, exceptionnelle par son déroulement sans lui, et pour l’heure, aucun engagement n’est pris pour une future course sans sa présence confirmée.

Mais si l’avenir nous le permet, les pistes du #slotaisneclub, de l’ACR276, ou pourquoi pas un détour chez nos amis de Slot Racing Lille Métropole pour enfin saluer Ludo et son univers oxygéné, seront nos prochaines lignes d’horizon.

Merci à tous ceux qui suivent, soutiennent et nous encouragent dans cette aventure miniature mais tellement grande à nos yeux. On vous tient au courant de la suite. D’ici là : plein gaz, et à très vite !

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